A nos lecteurs — La distribution du courrier

A nos lecteurs

Nous sommes actuellement sollicité par les auteurs d’un blog afin que nous rappelions ici les origines historiques de la porte de l’ancienne ferme et, éventuellement, de faire connaître leur avis sur ce qu’il serait souhaitable d’entreprendre pour préserver le bâtiment.

S’il est toujours possible de faire un rappel sur l’historique d’un bâtiment ou monument du village, il n’est pas de notre ressort de faire connaître le point de vue de particulier sur ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire pour le maintenir en état.

Nous tenons à préciser que le site niddanslaverdure, comme chacun a pu le remarquer, relate des faits qui se rapportent à l’histoire du village ou à des évènements, passés et actuels, sans qu’à aucun moment n’apparaisse une prise de position sur un sujet donné ou ne soutienne un point de vue quelconque.

Si quelquefois des opinions ont pu apparaître, à condition que celles-ci ne soient ni diffamatoires, ni insultantes, elles ne sortent pas des commentaires que des lecteurs du site ont pu être amené à faire, ce qui ne les engagent que personnellement. Vous remarquerez que le site niddanslaverdure ne participe pas à ce genre de débats, laissant chacun libre de ses opinions, même si, à un moment donné, elles ne sont pas identiques à celles exprimées.

Il n’est pas question de déroger à cette règle, comme il n’est pas question de laisser le site devenir le support d’un pugilat verbal.

Un article est déjà paru concernant la porte de la ferme. En le relisant, nous pensons qu’il peut être développé. Mais dans tous les cas, ce ne serait qu’un rappel historique qui ne saurait suggérer d’une manière ou d’une autre ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire en l’état actuel. Ce n’est pas le rôle du site ; niddanslaverdure n’est pas et ne sera pas, rappelons-le, un site de controverses.

En ce qui concerne les actions à mener pour préserver le bâtiment il y a les élus. Chacun est libre d’avoir son opinion quant à la gestion qu’ils mènent. Ce n’est pas au site niddanslaverdure d’entrer dans un tel débat. En tant que simple administré, dont le soucis est de préserver la porte de la ferme comme tout à chacun, j’estime que les avis, remarques, suggestions qui m’ont été donné de faire, au même titre que tout autre citoyen, ont retenus leur attention, et que si les choses n’avancent pas aussi vite que l’on peut le souhaiter, ce que nous regrettons, c’est qu’ils ne sont pas le seuls dans cette affaire. Pensez donc : un bâtiment, privé, enjambant un porche dont le passage est public, et à caractère historique.

Quant au site niddanslaverdure, il n’est pas question qu’il entre dans une polémique quelconque et ne saurait orienter ses lecteurs vers un site ou blog qui ne respecterait pas ses règles de neutralité.

Les liens qui existent actuellement avec d’autres sites le sont, compte tenu de leur caractère historique, artistique, environnemental évident.

 

 


 

La distribution du courrier

 

Le 19 mai 1822, une circulaire préfectorale (n° 57 Recueil des actes administratifs n°18, page 137) avait demandé aux conseils municipaux de se prononcer par délibération spéciale sur la question: “Par quel bureau, dans l’état actuel du service des postes, convient-il le mieux à la commune de recevoir sa correspondance ?


Le 18 août courant le conseil municipal prend la délibération suivante :


L’an mil huit cent vingt deux, le dix huit août, les membres du conseil municipal de la commune de St Jean aux Bois réuni aux lieux ordinaire de leur séance, par convocation du  maire d’après lotorisation de M. le préfet, à l’effet de désigner le bureau le plus convenable pour recevoir la correspondance, il désigne ce lui de Compiègne comme le plus près et ce lui ou lon vas plus frécament.

 

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Facteurs-copie-1Jusqu’en 1845 c’est le bureau de Compiègne qui desservira Saint-Jean. A cette date la commune sera rattaché au nouveau bureau distributeur de Pierrefonds, qui outre cette localité dessert Cuise-Lamothe et St Etienne du canton d’Attichy, Saint-Jean et Vieux Moulin du canton de Compiègne, sous la direction de madame Duval, distributrice. A compter de 1849, Cuise-Lamothe et St Etienne seront détachés du bureau de Pierrefonds.


Le 6 janvier 1852 le conseil municipal est appelé à se prononcer sur l’établissement d’une direction des postes aux lettres à Pierrefonds. 


L’an mil huit cent cinquante deux, le six janvier, le conseil municipal de la commune de St Jean aux Bois, canton et arrondissement de Compiègne (Oise) s’est réuni au lieu ordinaire de ses séances, par convocation de M. le maire, en vertu de l’autorisation de M. le sous-préfet en date du 3 courant, à l’effet de donner son avis sur le projet d’établissement d’une direction des postes aux lettres à Pierrefonds en remplacement du bureau de distribution.

Ledit conseil étant entré en délibération et considérant que cet établissement de direction ne saurait apporter aucune amélioration dans le service et que la distribution des lettres n’en pourrait être plus régulière ; qu’en conséquence, ce serait augmenter les dépenses sans qu’il en résulte pour cela aucun avantage ; ont été d’un commun avis de voter contre ledit projet comme étant sans urgence”.

 

Le décime rural sera supprimé par la loi du 3 juillet 1846.

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