Avènements de Charles X et de Louis Philippe

 

Mort-du-roi.jpgL’annonce de la mort de Louis XVIII survenue le 16 septembre 1824, et l’accession au trône de Charles X, ne semblent pas émouvoir nos conseillers municipaux, puisque la circulaire préfectorale du 17 septembre ne sera pas portée à la connaissance, du moins officiellement, de ceux-ci, puisqu’aucun conseil municipal ne se tient durant cette période.


Cinq ans plus tard, la fuite et l’exil de Charles X ne transpirent à aucun moment dans les délibérations du Conseil.


Le 16 août 1830, la célébration de l’avènement de Louis-Philippe 1er, roi des français, n’est marqué d’aucune façon à Saint-Jean.


Seule les arrêtés et circulaires préfectoraux seront appliquées à la lettre.


Prestation-de-serment.jpgL’arrêté du 6 septembre relatif au serment à prêter par les fonc-tionnaires municipaux qui stipule dans son article premier “Tous les fonctionnaires publics dans l’ordre adminis-tratif et judiciaire, les officiers des armées de terre et de mer, seront tenus de prêter le serment dont la teneur suit : “Je jure fidélité au roi des Français, obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume.”


Les maires, adjoints et conseillers municipaux étaient tenus de prononcer ce serment.


Et la circulaire n°141 qui ordonne aux maires la publication de la nouvelle charte consti-tutionnelle.


Charte constitutionnelleNous en conservons la trace à travers la délibération du conseil daté du 31 octobre 1830, qui ne s’en tient qu’à la plus stricte application de la circulaire.


“L’an mil huit cent trente, le dimanche trente un octobre, le maire de la commune de Saint Jean aux Bois, canton de Compiègne, ayant convoqué l’adjoint et les membres du conseil municipal pour être présent à la lecture publique de la charte constitutionnelle, se sont transportés à la porte de l’église, à l’issue des vêpres ; le maire a procédé à la lecture de ladite charte, ainsi qu’il est prescrit par arrêté de M. le préfet du 9 octobre 1830.”

 

N’en trouvons pas trace dans les archives de la commune, nous doutons même de la rédaction et de la conservation du procès-verbal, à moins que le compte rendu de la séance du conseil n’en tienne lieu.


Retour en haut