L’auberge de la rue des Meuniers

 

Le débitant qui figure sur le recensement de 1921 est Dassonville Albert et son épouse Soucaze Geneviève. Toutefois il tient l’auberge avant cette date puisqu’il figure sur la liste électorale arrêtée au 31 mars 1919. Il apparaît toujours sur le recensement de 1926 et à ce moment un débit de tabac a été annexé à l’auberge. Albert Dassonville décède le 22 mai 1927.

 

Le recensement de 1931 nous apprend que l’auberge est tenue par Angelergues Eugène et son épouse Sabatier Claudine. Nous le trouvons sur les listes électorales dès le 31 mars 1930. Ces deux derniers semblent avoir tenu l’auberge que peu de temps. Angelergues ne figure plus sur les listes de 1933.

 

Le recensement de 1936 nous donne Save Georges et Lejay Céline comme étant les nouveaux propriétaires. Leur arrivée à Saint-Jean remonte même avant cette date puisque des publicités à leur nom paraissent dans la presse locale dès 1934. Il semble bien que ce soit eux qui aient dénommé l’auberge « A la Bonne Idée ». 

L’auberge de la rue des Meuniers

Avant la guerre de 1939-45 de nombreuses personnalités et artistes fréquentaient l’auberge, tels André Breton, Dora Maar, Paul Eluard et Nusch. N’oublions pas Emile Carrara et la célèbre chanson « Mon Amant de Saint-Jean ».

L’auberge de la rue des Meuniers

Après la guerre la rumeur populaire faisait état de faits pas toujours clairs qui se seraient déroulés à l’auberge. Nous n’en avons écho qu’au travers d’une délibération du conseil municipal en date du 25 juin 1946 :

« Requête de Save Lucien à propos d’une demande éventuelle de grâce et de mise en liberté conditionnelle. Après lecture de la lettre du requérant, le conseil à l’unanimité se refuse de prendre toutes mesures tendant à atténuer la peine infligée au dit Save Lucien, peine réclamée par le comité de libération ».

 

Sur le recensement de 1946, c’est madame Lapeyre Yvonne qui est notée comme hôtelière. Au travers d’une délibération du conseil municipal en date du 20 novembre 1945, nous apprenons qu’une demande d’ouverture d’un bal public lui est accordée.

L’auberge de la rue des Meuniers
L’auberge de la rue des Meuniers
L’auberge de la rue des Meuniers

Après le décès de madame Lapeyre dans un accident de la route, sa fille reprend l’affaire.

 

C’est en 1964 que Michel Royer achète l’auberge. C’est ce qui occupera nos prochains articles.

à suivre…

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