La situation début 1874
Louis Victor Bombars, maire
(Fronde du conseil municipal)
Le 20 janvier 1874, le gouvernement fait voter la loi qui redonne au pouvoir central le droit de nommer tous les maires, sans obligation de les choisir parmi les conseillers municipaux. Les préfets sont invités à changer autant de maires qu’ils le jugeront utile.
Par arrêté en date du 18 février 1874, Louis Victor Bombars est rétablit dans les fonctions de maire et le 3 avril, Hyppolite Langelez est nommé adjoint. Bombars n’était pas élu conseiller municipal.
Mais les conseillers ne l’entendent pas de cette oreille et protestent contre cette application de la loi et refuse de prêter leur concours à cette installation. Ce qui provoque un arrêté du préfet en date du 12 mars, par lequel il dissout le conseil municipal de Saint-Jean-aux-Bois.
Et dans la foulée, le préfet nomme, le même jour, une commission qui est chargée de remplir les fonctions du conseil municipal. Que constatons-nous à la lecture de cette liste ? Seul deux conseillers du précédent conseil élu en 1871, Leroy Eugène et Langelez Hyppolite, figurent sur cette liste. Tous les autres ont été éliminés.
Le 21 mars 1874, c’est le président de la République qui, par décret, dissout le conseil municipal de la commune.
C’est donc une commission épurée des conseillers contestataires qui assiste à la mise en place du maire et de son adjoint le 5 avril 1874.
Le même jour la commission constatera son installation en tant que conseil municipal nommé par le préfet.
à suivre…