Cette délibération n’arrête pas la volonté du préfet de construire une école à La Brévière puisque le 22 mars suivant il approuve la délibération du conseil départemental …
… et transmet le dossier au ministre de l’instruction publique, accompagné d’une lettre dans laquelle il exprime son point de vue..
La réponse du ministre du 23 juillet 1884 au préfet met un terme à cette affaire, mais dans des termes brefs et certainement inattendus par le préfet. Lisez plutôt :
L’article 8 de la loi du 20 mars 1883 impose aux communes l’obligation de pourvoir à l’établissement de maisons d’école non seulement au chef-lieu de la commune, mais encore dans les hameaux ou centres de population éloignés dudit chef-lieu ou distants les uns des autres de 3 kilomètres et réunissant un effectif d’au moins 20 enfants d’âge scolaire. C’est sur cette article que s’appui le ministre pour justifier son refus d’imposer à la commune la construction d’une école qu’elle refuse.
Le 6 août 1884 le préfet informe l’inspecteur d’académie de cet avis sans appel qui clos ainsi le dossier.
Voilà pourquoi il n’y eu jamais d’école de filles à Saint Jean ou d’école mixte à La Brévière.
Réf. : Archives communales 3 M 2 et archives départementales 2 Op 13 751