Incendies relevés sur le territoire de Saint-Jean

Les archives et la presse nous relatent un certain nombre d’incendies qui se sont produits à St Jean où en forêt à proximité du village :

 

« — Un commencement d’incendie s’est manifesté le 7 novembre 1864 à La Brévière, et a détruit en partie la toiture d’un hangar et d’une étable à porcs, appartenant à la veuve Cocq .

 

— En 1877 à Malassise un incendie, dont la cause est demeurée inconnue, a consumé un bâtiment à usage de maison et un fournil et des récoltes pour une somme approximative de 1.310 fr. C’est le 17 mai, vers six heures du matin, que le sinistre a éclaté.

 

— Jeudi 22 avril 1880, à minuit, la scierie mécanique de Saint-Jean-aux-Bois située au dépôt des Meuniers, appartenant à M. Bombars, maire de cette commune, a été la proie des flammes. Les pompiers de Saint-Jean accourus de bonne heure sur le lieu du sinistre n’ont pu, malgré leurs efforts, conjurer les ravages du fléau. On ignore les causes de ce sinistre.

 

— Le 23 mars 1887, un commencement d’incendie dont on s’est promptement rendu maître, a éclaté dans la matinée, à la meunerie de M. Leroy, maire.

 

— Un incendie survenu dans la nuit du 1er au 2 juillet 1994 a détruit à Saint-Jean-aux-Bois, au lieu-dit le Dépôt des Meuniers, l’importante scierie de M. Baudoin, marchand de bois à Compiègne.

Les bâtiments qui mesuraient 20 mètres de long sur 17 mètres de large et 8 mètres de haut, les diverses machines et l’outillage, après le sinistre, n’offraient plus à la vue qu’un monceau de ruines.

Les pompiers qui, malgré l’heure avancée de la nuit, n’avaient pas tardé à accourir ne purent que faire la part du feu.

 

— Le 11 février 1899, un vieillard infirme de La Brévière met le feu avec sa pipe au lieu-dit le canton de Saint-Jean en s’assoupissant au pied d’un arbre. Plusieurs habitants apercevant de la fumée venir de cet endroit se précipitèrent alors que quatre hectares de forêt étaient déjà en feu.

 

— Le samedi 22 juin 1901 début d’incendie chez les Langelez. Des voisins accoururent et bientôt après les pompiers arrivèrent. Après une heure de travail, on se rendit maître du commencement d’incendie. Les dégâts subis par M. Langelez, bûcheron, sont insignifiants. Il n’en est pas de même pour les héritiers Billoré auxquels appartient la maison qui a subi de gros dégâts.

 

— Le 16 mars 1916, vers 3 heures du matin, M. Chuette Victor, menuisier et maire de la localité, fut réveillé par des crépitements significatifs. Il se leva précipitamment et s’aperçut que le feu avait pris dans un tas de planches et de bois façonné placés sous un hangar attenant à son habitation. Convaincu qu’il pourrait facilement se rendre maître de ce commencement d’incendie, il ne donna pas l’alarme et après environ une heure de travail tout danger était conjuré.

 

— Le 26 mai 1927, incendie en forêt domaniale de Compiègne au voisinage du hameau de La Brévière.

 

— Début septembre 1928. Un incendie s’est déclaré en forêt de Compiègne au carrefour du Héron. Grâce au concours des habitants de St Jean aux Bois, hommes et femmes, un sinistre put être évité. Cependant 5 hectares de sapins ont été détruits.

 

— Mercredi soir (nuit du 30 au 31 mai 1928), vers 22 h 30, un incendie s’est déclaré dans un bâtiment appartenant à M. Louis Desfavries, épicier débitant à La Brévière, situé en bordure du chemin des Plaideurs. Le baraquement a été complètement brûlé, ainsi que ce qu’il contenait, du bois d’industrie, des outils, 3 échelles, des meubles, du foin, un coq.

 

— Jeudi soir 25 février 1932, vers 18 h 30, le feu se déclare chez M. Legrand, boulanger, et prend une grande extension. Les pompiers de St Jean rapidement alertés, virent eux-mêmes qu’ils ne pourraient venir à bout du sinistre et demandèrent aussitôt l’aide de leurs collègues de Compiègne qui, vers 19 h 15, partirent en hâte, ne rentrant que fort tard dans la nuit.

 

— En 1936, un incendie ravage durant la nuit, le garage de La Moussière.

 

— 17 février 1945, feu de cheminée chez Mme Tourneur René.

 

— 1946, incendie au nord du carrefour Beauval. Après une lutte de trois heures, l’incendie a pu être circonscrit. L’appel fait à Compiègne et à Pierrefonds a été aussitôt entendu et les pompiers des deux localités sont venus prêter main-forte à la population. Treize hectares sont sinistrés.

 

— Incendie en forêt, aux Mares de Jaux, le 16 avril 1947. À l’arrivée des pompiers de

Compiègne, 30 minutes après avoir été alertés, le sinistre combattu à ses débuts par les habitants de Saint-Jean-aux-Bois pour la plupart, était maîtrisé ; les pompiers n’ont pas eu à intervenir.

 

— Samedi dernier, 29 février 1968, un commencement d’incendie s’est manifesté  dans la forêt de Compiègne, près de La Brévière, au lieu-dit les Deux Ruches. Le feu a pris dans des herbes sèches et s’est développé avec une rapidité telle que, sans le secours de plusieurs personnes qui se sont empressées d’en arrêter les progrès, les résultats auraient pu être très sérieux ».

 

— Au mois d’avril 1971, le feu détruit une partie du restaurant des Naïades.

 

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 On ne saurait terminer cette série d’articles sur les sapeurs pompiers de Saint-Jean-aux-Bois s’en présenter ce qui fut l’emblème de cette subdivision durant de nombreuses années.

 

A quelle époque remonte ce drapeau, nous l’ignorons, n’ayant trouvé aucune référence concernant sa naissance. Mais dès l’instant où nos sapeurs se produisirent dans les concours régionaux, devaient-ils bien avoir un emblème pour les distinguer des autres compagnies.

 

Ce drapeau est parvenu jusqu’à nous, mais il est devenu bien fragile, aussi est-il préserver précautionneusement dans une salle de la mairie.

 

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