Le vitrail de la Passion — Le supplice du christ (8)

 

Deuxième groupe


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Médaillon central

 

Jésus devant Pilate (VI), Le portement de Croix (VIII)

 

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Tableau inférieur

 

Jésus devant Pilate (VI)

 

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Le portement de Croix (VIII)

 

Le Christ, vêtu seulement d’une tunique, marche vers la gauche, et porte l’instrument de son supplice. Devant lui, Simon de Cyrène saisit la croix à deux mains, pour la porter à son tour, comme il en a été requis. Derrière le Christ, un soldat, qui tient son épée contre son épaule, paraît pousser Jésus de la main. Dissimulé aux trois-quarts par Simon, un homme porteur d’une échelle, précède le groupe.

 

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Même remarque que précédemment, l’encrassement du vitrail ne permet pas de distinguer correctement la scène.

 

La Mise au Tombeau (IX), Le Suicide de Judas (X)

 

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Tableau supérieur

 

La Mise au Tombeau (IX)

 

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Là encore l’encrassement ne permet pas de distinguer correctement une partie de la scène, en particulier les visages et la partie supérieure du Christ.

 

Trois personnages accomplissent la cérémonie funèbre. Le Christ est étendu, au-dessus d’un sarcophage, le torse nu, et enveloppé dans un linceul depuis la ceinture jusqu’aux chevilles, les pieds sont découverts. Le haut du corps est soulevé par Joseph d’Arimathée, et derrière le tombeau, la tête inclinée, se tiennent Marie-Madeleine et Marie de Cléophas, l’une d’elles portant un vase à parfums. Cette représentation est conforme aux textes évangéliques.

 

Le décor représente l’entrée de la grotte sépulcrale ; un linteau irrégulier est porté sur trois colonnettes surmontées de chapiteaux à crochets. Deux de ces colonnettes sont torses. Au sommet du médaillon apparaît la muraille crénelée de Jérusalem, dominée par deux tours ; le sarcophage est orné de trois arcades cintrées simulées.

 

Le Suicide de Judas (X)

 

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à suivre…

 

 


 

Communiqué

Un lecteur adresse au site le commentaire suivant, qui compte tenu de son intérêt, mérite d’être publié avec la réponse que nous sommes en mesure d’apporter : « Très intéressant, mais votre Maurice Thiéry n’a pas écrit de livre sur James Cook. C’est mon père, Maurice Thiéry, né en 1988( ?) à Roye et mort à Londres en 1947, qui l’a écrit en 1929. Le livre lui avait été commandé, car il avait écrit un livre sur Bougainville. L’édition de la Découvrance a changé le titre, en l’appelant « James Cook, sa vie, ses voyages », mais a reproduit en page 2 le titre original de l’édition Pierre Roger « La vie et les voyages du Capitaine Cook ».

Dans nos articles nous nous efforçons de puiser à des sources fiables les affirmations que nous apportons. Il se trouve que celles concernant Maurice Thiéry proviennent pour l’essentiel du musée Alfred Danicourt de Péronne auquel sa veuve avait offert en 1945 les archives qui lui restait de son époux. Ce musée, par l’autorisation de son conservateur, nous avait permis d’en faire référence.

Nous avons donc cité Maurice Thiéry sur la base de sources fiables.

Afin de nous assurer que ce que nous avons écrit est exact, nous sommes allé sur le site de Gallica  qui confirme que Maurice Thiéry, 1862-1935 (le notre) a bien écrit le livre intitulé « James Cook » que nous citons dans notre article. Ce livre a été mis en ligne le 3 février 2011.

Nous ne mettons pas en doute les affirmations de notre lecteur, seulement il aiguise notre curiosité. Deux auteurs de même nom avec deux livres sur le même sujet n’est pas une affaire banale et nous aimerions tous qu’il veille bien nous apporter plus de précisions, que nous publierions, afin de répondre à nos attentes.

Nous l’en remercions par avance.

5 réflexions sur “Le vitrail de la Passion — Le supplice du christ (8)”

  1. Christopher Thiéry

    Merci. Le problème, c’est qu’il n’y a pas deux livres, mais un seul, écrit par mon père, publié en 1929 aux éditions Pierre Roger, dans la collection “Les Grands Navigateurs”, intitulé “La vie et
    les voyages du Capitaine Cook”, de Maurice Thiéry. J’en ai plusileurs exemplaires, et on en trouve sur Internet. J’ai sous les yeux aussi l’ouvrage publié par La Découvrance en 2007, sous le
    titre “James Cook, sa vie, ses voyages”, de Maurice Thiéry. En 4e de couverture, le llivre est attribué à Maurice Thiéry (1862-1935) – c’est à dire le “votre”, l’historien de la Picardie et
    conteur picard. A part la couverture, les deux livres sont identiques, le deuxième étant la photocopie du premier, illlustrations et page de garde comprises. Je vais m’approcher des éditions La
    Découvrance, qui, sans aucun doute de bonne foi, ont attribué le livre à “votre” Maurice Thiéry. Je contacterai aussi le site Gallica. Il n’y a sans doute pas d’enjeu financier dans cette
    méprise, mais je souhaiterais que mon père soit crédité de l’ouvrage qu’il a écrit. Il vivait à Londres,(où il est mort en 1947), et cela lui a facilité l’accès à la documentation. Merci de votre
    aide.

    Christopher Thiéry

    1. Il y a là un véritable problème qui demande à être éclairci. Je n’ai pas encore rencontré de cas semblable et il serait heureux d’y apporter une solution. Sans nul doute vous me tiendrez au
      courant de vos démarches et je serais heureux d’en informer nos lecteurs.

      Cordialement

  2. Christopher Thiéry

    En effet, c’est étrange ! D’autant que les deux Maurice Thiéry étaient d’origine picarde et presque voisins. Mon père a fait des études de droit à Paris avant la guerre et s’est retrouvé en
    Angleterre en 1917 après avoir été blessé, et il y est resté. Il n’a jamais voulu revoir Roye, totalement devasté, et assez mal reconstruit. Je ne manquerai pas de vous tenir informé des suites
    de l’affaire.

    Cordialement,

    Christopher Thiéry

  3. Christopher Thiéry

    Je viens de reprendre cette histoire du livre écrit par mon père, Maurice Thiéry (1888- 1947), La vie et les voyages du Capitaine Cook, publié en 1929 aux Editions Pierre Roger, Paris, et qui a été reproduit par La Découvrance en 2007, avec un autre titre "James Cook, sa vie, ses voyages", en l’attribuant à Maurice Thiéry (1862-1935). La directrice de la Découvrance, dont je ne mets pas en doute la bonne foi (il est vrai que le livre de mon père n’est pas encore dans le domaine public, mais l’enjeu financier est minime, et ayant trouvé "votre "Maurice Thiéry elle ne pensait pas en trouver un autre !), m’a promis de rectifier les choses auprès de Gallica, et il semble qu’elle l’ait fait, car son livre n’apparaît plus sur le site. Puis-je vous demander de faire de même ? Je tiens à votre disposition les deux livres, dont tout est identique, illustrations comprises. Sur le site du musée de Péronne, la recherche "Maurice Thiéry" ne donne rien. Pouvez-vous m’aider, là aussi, à rectifier les choses ? Ils n’ont évidemment pas le livre de mon père, et il serait étonnant qu’ils aient celui de La Découvrance, publié en 2007.
    Merci de votre aide,
    Christopher Thiéry

    1. niddans la verdure

      Pour répondre à votre demande j’ai tout simplement supprimé toute référence au livre dans mon article. Vous pouvez le voir sur "Maurice Thierry ami de Léon Duvauchel" du 23 mai 2012. Quant au musée de Péronne je vous en donne les coordonnées : M. danicourt musee
      musee.danicourt@ville-peronne.fr

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