Les professions anciennes des habitants de Saint Jean (1)

Les archives communales et départementales conservent un certain nombre d’actes — baux de location des chanoines, puis à partir de 1793, actes de ventes, actes paroissiaux puis civils — qui permettent de reconstituer les métiers exercés par des habitants nommément cités à une époque déjà ancienne, puisque nous remontons pour certain à la fin du 17ème siècle.


Nous pouvons ainsi constituer des listes, certainement incomplètes, pour des périodes commençant un peu avant les années 1700.


Ces informations sont incomplètes pour nous permettre de situer avec précisions le lieu où ces gens habitaient, les actes le plus souvent ne l’indiquant pas. Les baux et les actes de vente se contentaient, la plupart du temps, à écrire que telle maison louée à telle personne, tenait d’un côté à untel, de l’autre à unetelle, sur le devant à la cour et sur l’arrière à un jardin. Dans ces conditions, sauf s’il est écrit que l’habitation se situait face à l’église ou à la porte d’enceinte, difficile de dire là où se trouvait la maison en question.


Bien qu’un plan parcellaire exista à St Jean depuis 1826, ce n’est que tardivement qu’il y était fait référence dans les actes passés devant notaires.


Cependant, il nous paraît intéressant de donner ces listes, même incomplètes, telles qu’elles ont pu être établies à la lecture des actes que j’ai pu lire au fil des recherches sur St Jean.


A partir de 1830, il sera possible de se reporter aux tables de recensement que nous publions régulièrement.

 

Ne soyez pas surpris de ne pas y voir les noms des plus récents, le but étant de faire connaître les plus anciens, ceux qui ne nous sont plus familiers.

 

P1010014.jpg

Sur ce bail de 1699 à Adrien Carrier, clerc et cabaretier (accessoirement il était “instituteur”) on peut lire que le : “… ci-présent preneur et acceptant audit titre pour lui, une maison où demeure ledit preneur et où il tient cabaret audit Saint-Jean-aux-Bois… et la treille qui est tout du long du fossé jusqu’à la guérite“. D’après d’autres indications qui se recoupent dans divers documents, on peut penser qu’au pied de la porte fortifiée existait un cabaret avec une petite terrasse sur le bord du ru, genre guiguette des bords de Marne, en plus petit évidement.

 

Aubergiste-Cabaretiers-1.jpgAubergiste-Cabaretiers-2.jpg

à suivre…

Retour en haut