Legs Alexandre Leduc (1)

 

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C’est par cet acte d’état civil établit le 9 mai 1844 que nous constatons le décès d’Alexandre Georges Leduc, maire de Saint-Jean-aux-Bois, célibataire sans enfants.                                                                                                                                   

Sans héritiers directs, Alexandre Georges Leduc, sentant vraisemblablement ses forces déclinées, avait rédigé un testament comme il le précise lui-même “Fait et écrit de ma main à Saint Jean aux Bois, le vingt-neuf avril mil huit cent quarante-quatre“. Testament qu’il dépose en l’étude de Maître Desmarest, notaire à Compiègne, par lequel il réparti l’ensemble de ses biens, dont une rente de 150 francs faite à la fabrique de l’église de Saint-Jean.


Bien qu’il écrive dans son testament ” ma fortune était peu importante“, Leduc possédait sur Saint-Jean et Malassise une bonne partie des terres cultivables et des prés. Par exemple le moulin lui appartient mais aussi toute la partie arrière de celui-ci, comprise entre le chemin du Parquet, le chemin des plaideurs et les limites de la forêt.                                                                                 

                          

Alexandre Georges Leduc, maire de la commune, en exercice lorsqu’il décède le 9 mai 1844, est issu d’une famille, dont le grand père est un bourgeois de Compiègne, et sa grand mère, Marie Simone Picard de Moncourt, de la paroisse de St Clément du diocèse de Senlis.


Son grand oncle maternel Nicolas Hyacinte Picard de Moncourt est curé de Venette.


Nous retrouvons, par ailleurs au sein de la famille, Jean Alexandre Le Duc (ainsi écrit à ce moment) ancien procureur de la maison des Célestins de Saint Pierre et desservant de Saint Clément, et Pierre Jean Marie Charmolue conseiller du roy receveur des consignations du baillage de Compiègne.


Son père, Georges Joachim Le Duc , gendarme du roy, qui épouse le mardi 5 avril 1785 Thérèse Bonvalot, fille majeure de Pierre Antoine Boniface Bonvalot conseiller du roy à la chancellerie près le président de la ville de Salins en Franche Comté, n’est autre que le frère d’Antoine Bonvalot, prieur curé de St Jean aux Bois. C’est ce dernier qui  donnera la bénédiction nuptiale aux nouveaux époux.


C’est sans doute, ce qui les détermine à choisir St Jean comme lieu de leur résidence.


De ce mariage naîtra le dimanche 29 juin 1788, Alexandre Georges Le Duc 


Au moment de la constitution en commune de St Jean aux Bois, Georges Joachim Le Duc , père, est élu maire le 27 novembre 1791. Par la suite, il occupe plusieurs fonctions municipales jusqu’au 20 octobre 1802, où, par arrêté préfectoral, il est nommé au poste de premier magistrat. Il occupera cette fonction jusqu’à sa démission en 1813.


C’est alors son fils qui est désigné, maire de la commune, toujours par arrêté du préfet.


Il prête le serment de fidélité exigé par la loi le 29 juin 1813.


Il sera renouvelé dans cette fonction en 1821, 1826, 1831, 1834, 1837, 1840 et 1843. C’est à ce moment, vers la fin de l’année 1843 débuts 1844, que la maladie l’éloigne de ses activités municipales. Toutefois un dernier grand dossier voit le jour sous sa gouverne. Celui de la construction d’une “maison d’école”. (l’actuelle marie)

 

C’est dans cette brève période qui précède sa mort qu’il rédige son testament le 29 avril 1844. Celui-ci et son enveloppe sont déposés au rang des minutes de M. Louis Victor Desmarest, notaire à Compiègne.

 

Son ouverture a lieu le 10 mai 1844 à sept du matin dans le cabinet et devant Jean Marie Raymond Lanusse, président du tribunal civil de première instance de Compiègne assisté de son greffier.

 

L’intégralité des documents reproduits dans cet article concernant cette succession figurent dans les archives départementales de l’Oise et dans les archives communales de Saint-Jean-aux-Bois dont ils sont extraits.

à suivre…


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