Le château de La Brévière (7)

 

Le château de La Brévière aux lendemains de la guerre.

 

En 1949 l’U.N.E.S.C.O. décide, sur la demande de plusieurs états membres de l’organisation, de convoquer la conférence d’Elseneur (Danemark) consacrée à l’éducation des adultes. C’est dans les perspectives établies à Elseneur que s’est déroulée l’action de la «Section de l’éducation des adultes».


C’est en 1951 que la conférence générale de l’U.N.E.S.C.O. décide que l’Organisation ouvrirait un centre international d’éducation des travailleurs. À titre d’essai, ce centre fonctionna pendant les trois mois de l’été 1952, au château de La Brévière.


Le château avait été donné en 1951 par Olof Aschberg et son épouse Siri à la «Landsorganisationen Sverige» (L.O. Organisation nationale de Suède) qui est une confédération syndicale suédoise fondée en 1898. Elle est liée au Parti social-démocrate des travailleurs et adhérente de la Confédération syndicale internationale et de la Confédération européenne des syndicats. C’est l’organisation syndicale majoritaire en Suède.


Le don fut reçu au mois d’avril 1951 par le président du syndicat Gustav Möller, le trésorier Gösta Eriksson et l’avocat Sonja Branting-Westerstahl en tant que secrétaire.


arbetarrorelsens-81-copie.jpgSuivant les accords passés entre les donateurs et le syndicats la gestion devait être confiée à une fondation nommée «Hjalmar Branting Institut», en souvenir d’une longue amitié entre le couple Aschberg et Hjalmar Branting (premier Premier ministre socialiste à être élu à des fonctions en Suède et en Europe) et le château devait être utilisé à l’effet d’y donner des cours et des conférences.


Nous ne nous étendrons pas sur la situation politique en Europe aux lendemains de la guerre, ce n’est pas le but de cette série d’articles chacun pouvant s’y reporter par ailleurs, sachons sim-plement qu’une reprise en mains du mouvement d’émancipation des travailleurs né durant les combats contre l’occupant nazi, était envisagée notamment par la social-démocratie.


C’est pourquoi, dit sous des mots appropriés, les buts de ces cours et conférences étaient les suivants :


«D’une part rassembler les experts en matière d’éducation des travailleurs afin de leur permettre d’étudier et de perfectionner leurs méthodes respectives, et d’autre part offrir aux organisations ouvrières internationales des facilités en vue d’organiser des cours d’été destinés à développer parmi leurs membres la compréhension internationale

à suivre…


Retour en haut