Sainte Périne

 

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Sainte Périne est un lieu-dit peu éloigné de La Brévière faisant partie de Saint Jean aux Bois.


01---Sans-dateC’est le roi Philippe Auguste qui fonda et fit édifier une chapelle dite de « l’hermitte » en la forêt de Cuise au début du XIIIe siècle. Le chapelin reçut de ses successeurs Louis IX et Philippe le Hardi un certain nombre de donations dont le pré dit de « l’hermitte » dont l’étang dit de Sainte-Périne occupe aujourd’hui l’emplacement.


En 1304, Philippe le Bel donne aux religieuses de Saint-Jean-aux-Bois, la chapelle et la chapellenie de l’Hermitte, vacante par suite de la résignation du chapelain en place.

 

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En 1449 l’abbesse de Saint-Jean-aux-Bois, transmet chapelle et chapellenie au prieur de l’Hôtel-Dieu de Compiègne.


En 1594, les Augustines de Saint-Jean-des-Vignes près de Compiègne furent chassées de leur monastère par les guerres de religion. Elles se réfugièrent d’abord à l’hôtel Saint-Nicolas le Petit, à l’intérieur de la ville, et en 1596 elles vinrent occuper le lieu dit « l’Hermitte » où se trouvaient déjà quelques habitants et qui constituaient un hameau entouré de sept arpents de terre.


P1010042.gifEn 1762 le hameau de l’Hermitte, aussi appelé Sainte Périne, se composait de la chapelle et des bâtiments annexes et d’une cour où existait neuf habitations dont quatre inoccupées. Cinq ménages composés de vingt-deux personnes y habitaient.


Après un séjour de 44 ans, elles revinrent habiter Compiègne, et le 25 octobre 1640, la métairie de l’Hermitte fut acquise par Charles de Mousselard, écuyer, seigneur de la Planchette.


n-20-Ste-Perine.gifUne visite des lieux effectuée le 16 octobre 1648 nous apprend que d’une façon générale les bâtiments sont en mauvais état et qu’ils nécessitent de nombreux travaux de restauration.


Charles de Mousselard cède la propriété au sieur Lucas en 1644 qui la revend à Jacques Leféron en 1647. De succession en succession elle reste dans la famille jusqu’en 1788. Elle est vendue à cette date à M. Estave père qui la vend à M. Evicq de Paris qui la revend à M. Estave fils. Ce dernier la rétrocède vers 1801/1802 à M. Calabre.


C’est ce dernier personnage qui fait creuser sur la prairie l’étang de 2 hectares 86 ares que nous connaissons aujourd’hui.

 

à suivre

2 réflexions sur “Sainte Périne”

    1. Non pratiquement aucun. Il s’agit pour l’essentiel de documents communaux, St Jean et Compiègne et des archives départementales. Quelques archives proviennent de deux prédécesseurs qui ont
      travaillé sur le sujet.

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