Sainte Périne (suite)

18bisMalgré son calme et son eau sans ride, l’étang de Sainte Périne n’en n’a pas moins été, au cours de son histoire, le théâtre de drames.


Nous en avons relevé trois dont la presse en son temps s’est fait l’écho.

Le premier s’est déroulé le 9 juin 1828 :

 

Dans les comptes rendus de la chasse du Roi du mardi 10 juin 1828 nous lisons ceci :


« Il faisait très chaud le lundi (9 juin 1828). En sortant de la chasse, Ducorps, garde à Ste Périne, voulant prendre un bain dans l’étang, s’y noya, et sa femme qui était sur les bords, ne put le secourir. Son corps n’était pas retrouvé 3 jours après. »


P1010074Le second le 2 juin 1882 :


Des bruits s’étant répandus, dans la commune de Saint Jean, qu’une fille, Anaïs B…, âgée de 38 ans, manouvrière dans le pays, était accouchée clandestinement, l’autorité se mit en devoir d’ouvrir une enquête.

Les faits qui causaient cette rumeur publique n’étaient que trop vrais car, ayant su que les gendarmes de Pierrefonds étaient saisis de l’affaire Anaïs B…, courut jeter son enfant dans l’étang de Ste Périne puis s’y noya à son tour.

Ce drame a causé une vive impression à Saint Jean“.

 

Dans son “Livre d’un forestier“, Léon Duvauchel fait de ce “Simple fait divers“, (selon son expression), un récit qu’il nomme “Bran de Judas“.


Brume sur l'étangLe troisième eut lieu le 3 août 1938 


Une jeune réfugiée espagnole en colonie au château de La brévière se divertissait dans l’eau quand soudain, elle s’affaissa enlisée dans l’herbe et la boue. Deux camarades qui l’accompagnaient prisent peur et se sauvèrent dans le bois ce qui attira l’attention d’un pêcheur.

Le secours de la société des sauveteurs de l’Oise permit de remonter le corps de la fillette qui était allongée sur le ventre sur un lit de vase.

Pendant plus d’une heure on tenta de ranimer la victime mais tous les soins qui lui ont été prodigués furent inutiles.

La victime qui s’appelait Saez Fabignani Thelma Dolorès était née à Buenos Aires en janvier 1923. Ses parents habitent Barcelone. Elle se trouvait au château de La Brévière avec deux de ses sœurs.

Ce pénible accident a jeté la consternation parmi la colonie où la jeune victime était très estimée.

 


2 réflexions sur “Sainte Périne (suite)”

  1. Il s’ agit de mon arrière grand oncle, dont je possède la décoration qui fut posée sur son catafalque (la médaille des eaux et forêts). C’était le cousin germain de mon arrière grand mère Favreau
    épouse Ferrand

    1. Merci des précisions que vous nous apportez. En définitif nous avons peu de choses sur Amédée FAVREAU, sinon qu’il était né en 1875 à Saint Angeau dans les Charentes de Pierre FAVREAU et de
      Françoise MÉNARD (sans date précise). Si vous aviez quelques compléments d’informations à nous communiquer cela s’ajouterait au peu que nous avons, par exemple des photos. Serait-il possible
      d’avoir celle de sa médaille. Nous pourrions en faire état.

      Par avance merci. Cordialement.

      Robert Labille

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