Les chênes qu’on abat…

 

Roman d’André Malraux…


Le chemin du Ru vient de perdre sa bordure de chênes et de hêtres pour la plupart centenaires. Nous ne pouvions pas les laisser partir sans leur exprimer notre tristesse et sans leur dire adieu.


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16 réflexions sur “Les chênes qu’on abat…”

  1. L’abbatage d’un arbre centenaire est toujours un évènement puis qu’il modifie de façon définitive une perspective … L’exploitation des arbres du chemin du ru n’échappe pas à cette règle … Au
    delà de la disparition de ces quelques arbres, c’est la manière de les prélever qui est choquante … Les images de Robert n’arrivent à montrer le peu de soin qui est porté aux arbres qui tombent
    au milieu de jeunes plants (entrainant dans leur chute d’autres arbres qu’il n’était pas prévu de prélever …), au tracteur qui circule sans précautions … L’ONF explique que la forêt ne se
    régénère pas bien à cause de la trop forte densité de cervidés … Il suffit d’observer les exploitants forestiers pour s’apercevoir qu’une harde de cervidés ne fera jamais autant de dégats
    qu’une équipe de trois bucherons armés de tronçonneuses et d’un tracteur de débardage …  

    1. Je souhaiterai que beaucoup de commentaires de ce genre apparaissent aujourd’hui.

      Bonne journée.

  2. j ai bien de la peine de voir cela  moi qui me suis tant promenée avec lola sur le site   Mais que fait la commune pour accepter ce genre de chose  . Je suis  d accord
    avrc toi  c est un  monumental gachis . ET C EST QUOI LES RAISONS DE CE MASSACRE????? encore des tetes bien pensentes dans le village et eux on ne peut pas  en faire autant 

    1. Bonjour Fabienne,

      Les raisons de ce massacre c’est le fait que chacun maintenant ouvre son parapluie. L’O.N.F. a émis l’avis que ces arbres devenaient dangereux et quand cas de chute de branches sa responsabilité
      était engagée. De plus que ces arbres vieux risquaient d’être malades. La commune avait simplement demandé un élagage. L’O.N.F. était d’accord à condition que ce soit le commune qui paye,
      c’est-à-dire en fait aux contribuables de Saint Jean. Comme cela n’a pu se faire ce sont les grands moyens qui ont été utilisés avec tous les dégâts collatéraux, pour utiliser une expression à la
      mode.

      Mes amitiés

  3. Cest toujours la même logique qui prévaut à l’ONF: celle de la rentabilité. Il n’a pas fallu attendre longtemps après la réunion quelle a organisée à la mairie récemment pour voir que les belles
    promesses n’étaient que de la poudre aux yeux! Ces Messieurs par ailleurs très compétents, ont prononcé des discours ( moultes schémas à la clé ) qui se voulaient didactiques, mais qui n’avaient
    d’autre objet que de “noyer le poisson” et de les dédouaner de leurs coupables turpitudes. Pour justifier leur frénésie d’abattage, tous les arguments sont bons: ” les arbres ne sont pas dans le
    terrain adéquat” “ils sont malades ou dangereux pour la population” “il importe de regénérer la forêt” “il faut aérer les plantations” “il faut introduire des variétés” … Simplement l’exemple
    qui vient de se passer au chemin du ru prouve que tout ça ne tient pas puisqu’au passage on massacre allègrement des jeunes plants prometteurs. 

    Non vraiment, il n’y a rien à attendre hélas, de professionnels qui exécutent les ordres sans état d’âme au seul service de décideurs qui ne dissertent qu’avec une calculette!

     

  4. Je n’ai pas la connaissance pour juger du bien fondé de l’abbatage de ces arbres selon leur essence, âge, emplacement ou bien difficilement imaginable
    “dangerosité”. mais la quantité abattue par endroit est impressionnante et dévastatrice. Je ne juge pas non plus de la gestion de “l’entreprise” ONF, qui se doit dêtre une gestion de la
    forêt, de ses biens de grande valeur et de ses bienfaits pour tous, gestion primordiale à priviligier avant toute gestion de rentabilité. Ce que je peux affirmer avec certitude étant
    habitante du chemin du ru et très souvent en forêt à proximité, c’est l’amer constat des dégâts occasionnés lors de la chute des arbres et du passage des véhicules sur les petits et moyens
    plants. Les trâces dans le terrain actuellement boueux sont sans conteste les témoins d’indfifférence et de brutalité : petits arbres éclatés entre le tracé des pneus.  Enfin, de tout cela
    se dégage une immense tristesse bien au delà de la pure sensibilité aux fragiles richesses et beautés de la forêt.

    1. Vous rejoignez l’avis de tous ceux qui se sont exprimés depuis ce matin et vous remercie de votre commentaire attristé.

  5. Les termes de mon commentaire étaient un peu “forts” j’en conviens volontiers. Mais voilà plus de quarante ans que nous habitons au milieu de la forêt -à St Jean en particulier- et nous avons
    assisté au saccage progressif de la forêt qui n’a rien à voir avec une saine et responsable gestion du patrimoine. Il faut comprendre notre indignation car ce milieu appartient à chacun. Nous
    connaissons la necéssité d’une exploitation conséquente car la forêt est un milieu vivant qui se renouvelle. Avant l’ONF, le défunt établissement public qui s’appelait “les Eaux et Forêt”,
    exploitait de façon équilibrée et parcimonieuse avec le souci primordial de péréniser le massif… avant toute question de rentabilité qu’elle plaçait en second plan. Dorénavant c’est l’inverse
    et faute de vouloir le reconnaître et l’assumer ( ce qui ne pourrait leur être reproché puisqu’ils sont des fonctionnaires aux ordres comme c’est normal ) les agents s’empêtrent dans des
    justifications qui se veulent apaisantes et qui ne satisfont que ceux qui sont à priori convaincus. Dans ces conditions, comment les croire, puisque les actes sont constamment en contradiction
    sur le terrain. Bravo Messieurs, vous pouvez être fiers une fois encore avec ce que vous venez de faire chemin du ru; que nous réservez-vous la prochaine fois ?

    1. Ce nouveau commentaire aborde effectivement le fond du probléme. Celui du coût et de rentabilité qui dénature complètement le rapport que nous pouvons avoir avec la nature, puisque c’est d’elle
      dont il est question ici. Mais c’est valable pour les qutre question.

      Exemple : un des forestier à qui je disais qu’avant les botteurs seraient montés pour étêter les arbres à abattre pour éviter de toucher les autres s’est esclaffé : Mais vous vous rendez compte,
      combien ça coûterait!

      Alors un pauvre charme s’est trouvé d’un seul coup privé de toutes ses branches. Alors il a été a son tour coupé. Je ne parles pas des dizaines de branches tombées à terre par la coupe d’autres
      arbres.

      Un mélèze de bonne taille, en face de la maison, a été sectionné en deux à une hauteur de 5 à 6 mètres. Lui aussi coupé. Pourtant ces arbres n’étaient pas prévus dans la coupe.

    1. Bonsoir

      Certainement que vous avez vu les commentaires précédents, ainsi que mes réponses.

      Le chemin paraît encore plus triste sous ce ciel gris.

  6. Ben dis-donc ils savent massacrer. Je connais un peu cela a été la même chose de notre côté. Disons que chez vous les riverains sont aux premières loges.

    Te rappelles-tu des coupes que tu faisais ?

    Mais tu as raison, cela coûte de prendre soin.

    Regarde simplement comment sont coupées les branches le long des routes. C’est haché menu-menu.

    Grosses bises.

  7. Il est très douloureux de voir tomber ces arbres, ils représentent nos racines, ils portent  notre histoire. Certains, malades, doivent être prélevés, mais comment demander qu’ils le soient
    avec respect alors que les hommes ne se respectent pas entre eux ?

    Tant que l’homme aura cette idée en tête que tout est là pour lui le monde ne sera que barbarie. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, ceci n’est qu’un simple commentaire, limité.

    J’aime beaucoup le ton de votre blog. Cordialement.

    1. Vous n’avez pas manqué de lire les commentaires des riverains et autres à la suite de cette coupe et vous faire ainsi une idée de ce qu’ils en pensent.

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