L’ancienne sacristie

Cimetiere-et-abside-3-1.jpgRegardez bien cette photo qui a été prise en 1888, peu de temps après que la couverture de la salle capitulaire ne se soit effondrée. Des lattes sont posées prêtes à recevoir des tuiles. La restauration n’est pas commencée à cette date.


Nous voyons que le cimetière est un peu plus occupé par les tombes que sur l’une des photos présentée hier. Nous voyons également le mur de séparation. Mais ce qui retient notre attention, c’est le bâtiment accolé au croisillon sud du transept, situé entre la tourelle et la salle capitulaire.


Sur le plan relevé par Max Mimey (premier architecte chargé de la restauration de l’église) en 1853, et sur les dessins du même architecte, nous voyons que, dans l’angle formé par le mur du croisillon sud du transept et la salle capitulaire s’élevait un petit édifice, en forme de tour rectangulaire, épaulé par des contreforts plats à un seul talus et orné d’une corniche de dents de scie ou de pointes de diamant (Il est malaisé de se prononcer sur des dessins à aussi petite échelle).

 

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Cette construction se voit également sur une photographie de la Commission des Monuments historiques (celle ci-dessus), et elle paraît par son appareil, avoir été édifiée en même temps que l’église.

 

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Louis Sauvageot (membre de la Commission des Monuments historiques) en a laissé une description succincte ; books-1.jpegil la désigne, à juste titre, sous le nom de sacristie : “La sacristie et son étage supérieur, ancien chartrier, auquel on accède maintenant par un escalier de bois, n’ont rien de particulier ; ils sont tous deux voûtés, et l’on devine aisément, derrière les armoires actuelles, les portes de communication avec les bâtiments adjacents“.


D’après les documents graphiques déjà cités, il est aisé de voir que cette sacristie fut édifiée en même temps que le croisillon auquel elle était adossée“, écrit André Philippe. Il poursuit : c’est en effet de ce croisillon dont l’architecte s’est préoccupé et non du mur de la salle capitulaire, contre lequel la sacristie venait buter, en aveuglant très probablement une des fenêtres ; en second lieu, un solin horizontal (que l’on voit bien sur la photo actuelle) marque, au transept, l’ancien affleurement de appentis, et l’assise qui porte ce solin fait partie intégrante de l’appareil.


Photo : Saint Jean aux Bois. Eglise , Abside.  Ministère de la culture.  Auteur : Durand Eugène (Photographe).  Négatif noir et blanc Support verre. Réf. APMH 00009226. Avec l’aimable autorisation de monsieur J.D. Pariset, directeur de la médiathèque de l’architecture et du patrimoine.


2 réflexions sur “L’ancienne sacristie”

  1. commentaire qui n’a rien à voir; mais rapport aux arbres abattus. Après le chemin du ru, L’ONF n’aura pas attendu longtemps pour poursuivre sa
    besogne: avant Pierrefonds, lundi matin c’était la désolation. Cette clairière avait échappé à la tempête, l’ONF s’en est chargé.

    1. Dans l’immédiat je n’y suis pas passé, je verrai ça vendredi. Mais ça fait un moment qu’ils en coupent, puisqu’il y a des grumes le long de la route.

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