Un marronnier en forêt

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Un marronnier, ce n’est pas le type d’arbre que l’on rencontre le plus souvent en forêt. Qu’est venu y faire celui-ci ? Pourquoi est-il là ?

Voilà l’histoire de ses origines.

La place du village est ornée en son milieu d’un superbe marronnier plus que centenaire. Il étale sa ramure sur une bonne partie de celle-ci.

Lorsqu’à l’automne il perd ses marrons, ceux-ci jonchent le sol en très grande quantité et doivent être enlevés par brouettes entières.

Il y a maintenant une quarantaine d’années, le garde champêtre et cantonnier, monsieur R…, qui était chargé de ce travail, avait l’habitude de venir vider ses charretées de marrons à une quinzaine de mètres en bordure de forêt.

Et un jour l’un deux, se sentant bien à cet endroit, a germé donnant un arbre qui d’année en année est devenu celui que nous connaissons aujourd’hui.

Il y a quelques années un garde forestier, pensant sans doute qu’un marronnier parmi les chênes, les hêtres et autres charmes faisait désordre voulu le couper. Les riverains tenant déjà à ce moment là à leur marronnier, l’engagèrent sans mal à ne pas le faire.

Depuis, année après année en cette saison, il se pare de fleurs blanches coniques, qui à leur tour donneront à l’automne de superbes marrons.

 

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8 réflexions sur “Un marronnier en forêt”

    1. niddanslaverdure

      Il est vraiment très joli, surtout à cette saison.

      Au fait dans ton message sur le 8 mai, tu me parles de le bombe. Je n’ai vraiment pas suivi. De quoi s’agit-il ?

    1. niddanslaverdure

      D’accord. je n’avais pas fait le rapprochement ni celui qui m’a posé la question.

  1. Ici dans les forêts de Verdun, il existe quelques exemplaires de marronnier.

    Souvenirs de nos poilus. En effet le marron aurait des vertus anti-inflammatoires et fébrifuges (l’æsculine) . Ces propriétés font que garder dans ses poches 2 ou 3 Marrons protège des fièvres
    épidémiques, des vertiges, des rhumatismes, du mal de dos, et de l’arthritisme. Et en ces temps, nos poilus en avaient bien besoin …

    1. niddanslaverdure

      Merci de ce rappel historique peu connu qui ne manquera pas d’intéresser les lecteurs du site.

      Je me souviens de ce remède de grands mères qui préconisaient de mettre dans leurs poches de pantalondes des marrons à ceux qui souffraient d’hémorroïdes. D’ailleurs les remèdes anaux en
      contiennent souvent des extraits.

    1. niddanslaverdure

      Jetez un coup d’œil à un commentaire précédant, si vous ne l’avez déjà fait, sur des marronnier dans des forêts autour de Verdun.

      Cordialement.

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